Vendredi 27 / 11 / 2009
Départ 8h30, arrivons à la frontière à 9h, Jean -Pierre part à la police et la douane pour les formalités, je reste au volant du 4x4. Beaucoup de sénégalais, mauritaniens, quelques touristes dont un vendéen de Fontenay le Comte qui part au Mali pour vendre sa mercédes. Au bout de ¾ d'heure J-P vient me chercher car le policier n'a pas voulu donner mon passeport sans m'avoir vue.
Je me présente donc au guichet, et là, tout le monde s'écrie: "Geneviève"... je ne suis pas passée inaperçue... je récupère mon passeport et au bout de 2h30 nous sommes enfin en règle et partons vers le poste Mauritanien. Les policiers ne sont pas bien nerveux, il est vrai que pour eux c'est jour de fête avec la Aït el kebir.
Commentaires de Ténor:
Aujourd'hui les policiers m'ont demandé 3 fois mon passeport... je crois qu'ils faisaient du zèle!!!
Samedi 28 / 11 / 2009
Aujourd'hui c'est la fête nationale en Mauritanie. Nous avons passé la nuit au camping la Nouvelle Auberge à Nouakchott, quel changement par rapport à l'année dernière... les toilettes sont sales, pas d'eau chaude pour les douches, les portes sont à revoir ainsi que la robinetterie, quel dommage, car le cadre est agréable. Nous avons refusé de payer le tarif de l'an passé, car pas justifié.
Policiers et douaniers sont tous fatigués, très peu de fiches de police distribuées. Arrivée à Atar dans l'après-midi où nous retrouvons Geneviève de l'assosation Les Enfants du désert chez qui nous déposons notre chargement de vêtements ainsi que des jeux.
A 18h nous partons à Azougui et sa belle palmeraie, nous retrouvons l'endroit du bivouac de l'année dernière, coucher 20h30 avec la lune qui illumine les dunes... c'est le bonheur!!!
Commentaires de Ténor:
Lors des arrêts pour les fiches de police, les policiers sont toujours intrigués de me voir, ils sont curieux de savoir de quelle race je suis, et si je ne suis pas méchant. Toujours la même rengaine... ils n'ont jamais vu de chien comme moi !!
A Atar j'ai été agressé par une harde de gamins qui n'ont pas arrêté de me tripoter et me tirer la queue... j'ai failli leur faire voir que ça ne me plaisait pas! j'apprécie beaucoup le bivouac de ce soir... je peux faire ce que je veux!!
Dimanche 29 / 11 / 2009
La nuit à été calme et reposante dans cet endroit idyllique. Lever 7h avec le ciel qui se pare des couleurs de l'aurore. Retour sur Atar pour mettre le blog à jour. Nous rencontrons beaucoup de gens qui nous disent: "tu es venu l'année dernière... je reconnaîs le petit chien!". C'est incroyable comme Ténor s'est imprimé dans leur mémoire.
Départ d'Atar à 10h30 vers Nouakchott 30°.
Un arrêt à Akjout pour faire des achats au petit supermarché qui est bien achalandé pour une si petite ville. Puis pause déjeuner sous un acacia. Les 420km qui séparent Atar de Nouakchott sont assez pénibles, grande ligne droite sans intérêt malgré les quelques paysages dunaires. Température 34° à 15h.
Commentaires de Ténor:
Pendant la pause déjeuner j'ai fait une bonne sieste à l'ombre d'un acacia.
Lundi 30 / 11 / 2009
L'auberge Ménata est un lieu de rencontre où tout le monde partage ses impressions et ses informations. Plusieurs Français, surtout des hommes qui partent pour le Mali pour faire du bizness (vente de matériels et voitures).
A la sortie de Nouakchott, nous nous arrêtons pour acheter des fruits, Geneviève s'accroupit pour les choisir et à ce moment là, un gamin vient mettre la pagaille, le vendeur lui met une rouste et dans la bagarre ils tombent tous les deux sur Geneviève et Ténor...
Heureusement ils s'en sortent sans dommage...
Maintenant nous roulons en direction d'Aleg sur la route dite de l'espoir qui est jonchée de cadavres d'animaux en tout genre, surtout des petits ânes sauvages, des vaches et également des carcasses de voitures.
A la sortie d'Aleg, nous rencontrons un boucher à qui nous achetons 1kg de viande pour le tajine, un moment inoubliable que nous avons partagé avec lui et toute sa famille.
Commentaires de ténor:
Dans cette auberge, je me suis fait deux copines... un peu vieillottes... mais pas du tout méchantes, j'aurais bien voulu gambader avec elles, mais les maîtres n'ont pas voulu, alors jai fini attaché (ce n'est pas ce que je préfère!)
Ce matin j'ai bien failli me faire écrabouiller par deux types qui se bagarraient...
Heureusement ma maîtresse m'a protégé (je reviens de loin).